Vers une révolution de la santé : la fin d'un modèle de
développement et l'émergence d'un nouveau.
L'ampleur
de la crise sanitaire et son évolution rapide sont liées à l'extension du mode
de développement occidental sur toute la planète :
·
l'augmentation du
taux de CO2 provoquant la crise climatique actuelle,
·
l'entassement des
classes prolétariennes dans des logements insalubres et conditions de travail
inhumaines engendrant les maladies infectieuses : choléra à Paris et
Londres et les autres grandes épidémies enrayées par épuration de l'eau, le
traitement des déchets et l'amélioration de l'habitat et par l'institution de
l'école obligatoire
·
Aujourd'hui, on
enrayera la crise sanitaire en s'attaquant à l'ancien modèle notamment
·
la nourriture
ultra-transformée et l'agriculture productiviste
·
la contamination
chimique généralisée,
·
la ville éclatée,
le travail invisible et les inégalités.
« La nourriture ultra-transformée et l'agriculture productiviste »
·
vaste changement
de mode d'alimentation depuis la guerre : aliments de fabrication
industrielle
·
réduire le sel
pour diminuer risques hypertension et MCV. Réduire excès de sucre et de
graisses pour couper les sources d'obésité et de maladies cardio-vasculaires
(MCV), éliminer graisses saturées et acides gras trans contre le diabète.
·
Favoriser les
acides gras insaturés protégeant du diabète, les fruits et légumes protecteur
contre MCV, cancer estomac et colorectal
·
Au total 27 à 39%
des principaux cancers prévenus par alimentation saine et activité physique.
Augmentation de 50% de décès depuis 1990 : 9,5 M pour bouffe, 3,2 M pour sédentarité et 3,1 M pour le sel
·
modèle
alimentaire planétaire de référence pour pays émergents Chine et Inde :
soda entraîne 25% plus de diabète. Raffinement moins riche en fibres. Croissance
consommation de viande avec incidence sur la fréquence du cancer col-rectal.
Importance de la publicité sur les enfants.
·
France
alignée : augmentation du sucre. Diminution du pain riche en fibres.
Augmentation des viandes et poissons préparés trop salés (25000 morts par
hypertension liée au sel : AVC et infarctus)
·
Contamination
chimique volontaire : additifs (standardisation, durée de conservation),
édulcorants et diabète de l'enfant et naissance prématurée par la femme
enceinte (boisson light). Et contamination chimique volontaire :
pesticides dans légumes, fruits (raisins), céréales et produits animaux.
Perturbateurs endocriniens (Générations Futures Villerette)
·
Conséquences pour
la santé : Normes LMR calculées selon des
concepts obsolètes des années 1960 avant le paradigme des pertubateurs
endocriniens : norme pesticide fixée à 0,1 µg/l dans eau, mais valeur liée
au seuil de détection analytique et 80 pesticides sont des perturbateurs
endocriniens interagissant. Atrazine a un effet sur gestation et poids et
développement perturbé du bébé mais pollue les nappes phréatiques.
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augmentation des
rendements agricoles en surfertilisant les cultures et en détruisant
l'environnement. Produire autrement :
·
pour produits
industriels (bisphénol, phtalates, perfluorés) : les substituer à la
source
·
pour les
pesticides : agriculture intensive en cause : appauvrit la
biodiversité, affecte les pollinisateurs, contamine durablement la ressource en
eau. Contribue à la crise climatique : émission gaz à effets de serre,
dégrade l'agriculture des pays pauvres et pousse à l'exode rural vers des
bidonville et à l'exil et aux migrations mondiales de la faim.
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Pour les
OGM : mainmise sur le vivant par contrôle des semences et pousse à l'usage
des pesticides (glyphosate premier contaminant de la ressource en eau en
France)
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Les solutions
existent : l'agriculture biologique ne contamine ni l'alimentation,
ni l'écosystème. Les produits bio ne sont contaminés que par diffusion
secondaire et contiennent des micronutriments (fer, magnésium, polyphénols,
acides gras poly-insaturés) très utiles comme les polyphénols qui aident à
combattre le stress oxydant typique du cancer. L'agri-bio a un coût
environnemental faible et peut relever le défi de nourrir la population
mondiale selon la FAO. Changement d'habitudes alimentaires : moins
de viande rouge, d'où moins de déforestation pour planter du soja (OGM) et
ou du palmier à huile.
·
Le droit à une
alimentation saine : l'agro-écologie accroît la productivité localement, réduit
la pauvreté, améliore la nutrition, facilite l'adaptation au changement
climatique et fait diffuser les meilleures pratiques chez les agriculteurs
locaux (de Schutter http://www.srfood.org/index.php/fr/right-to-food )
Une transition vers une faible utilisation d'intrants externes et vers
l'agriculture durable est nécessaire même en pays industrialisés, pour répondre
à la crise sanitaire et aux crises écologiques.
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