mardi 21 juillet 2020

Orléans Métropole: “la démocratie confisquée”


Le dernier Conseil Métropolitain qui a eu lieu jeudi 16 juillet au Palais des Sports d'Orléans m'a laissé un gout très amer. 

Les citoyen-ne-s présent-e-s dans les gradins du palais des Sports ont assisté au pire de la politique..à la combinazione de bas étage qui fait qu'avec  plus de 50 élu-e-s de droite dure ou modérée et 33 élu-e-s de gauche, on en arrive à l'élection d'un Maire PS, Christophe Chaillou, à la tête de la Métropole. 

J'ai pensé dans un premier temps que la droite divisée avait réglé ses comptes et que Christophe Chaillou en avait été l'heureux bénéficiaire, ce qui m'a réjoui: un président PS qui se déclare favorable à la gestion de l'eau en régie, ça change des précédents!

Cette joie n'a pas duré... la suite du Conseil m'a consterné, découvrant lors de l'élection des vice-président-e-s que les ennemis d'hier Serge Grouard et Christophe Chaillou s'étaient entendus pour "partager le gâteau".

Un grand nombre de Françaises et de Français ont une vision dégradée de la politique en général et une image négative des élu-e-s.

Je reconnais le rôle des élu-e-s, ce qui n'est pas toujours facile à expliquer auprès de nombreuses personnes, je prône une cogestion des services publics entre politiques et citoyen-ne-s... mais avec ce genre de mascarade, je finis bien par me demander pourquoi!

Depuis plusieurs jours, voulant aller au-delà de mon écœurement, je cherchais à écrire un article de fond sur cette élection, ce qu'elle induit tant sur la forme que le fond, mais Magcentre vient de publier un article qui résume parfaitement, et mieux que je n'aurais su le faire, ce que je pense.





Pour clore ce billet d'humeur....

 « Pourtant, je veux, une fois encore, et je recommencerais s'il le faut, mettre en garde tous ceux qui, quelles que soient leurs responsabilités, de petites phrases en contre-pieds systématiques, de petits écrits amers en manoeuvres florentines à courte vue, prendraient la responsabilité de nous entraîner, demain, vers un naufrage collectif, en trahissant la confiance de nos électeurs. »
Bernard Accoyer
- Discours d'ouverture de la journée parlementaire de l'UMP à Paris du 2 octobre 2006


Eric Vidal



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