vendredi 20 décembre 2019
Le bilan «contrasté» de l'état de l'environnement en France
Libellés :
agriculture,
aménagement du territoire,
Bétonnage,
biodiversité,
écosystème,
environnement,
pesticides,
politique de l'eau,
pollutions,
qualité de l'eau,
santé,
toxicité
lundi 18 novembre 2019
Conférence-débat sur la gestion de l'eau et de l'assainissement le 26 novembre
vendredi 8 novembre 2019
A l'Eau Citoyenne
En décembre 2023 tous les contrats et marchés d'eau et d'assainissement des 22 communes de la Métropole prennent fin.
Le collectif "A l'Eau Citoyenne" formé de citoyens et d’associations* de l’agglomération orléanaise s'est constitué pour que la gestion de ces 2 services s'effectue en régie avec participation citoyenne.
Le collectif "A l'Eau Citoyenne" vous invite à participer à une
conférence-débat animée par Christophe Lime, président de France Eau Publique
et en charge de l’eau pour la métropole de Besançon, sur la gestion de l'eau et
de l'assainissement.
Cette réunion qui aura lieu le MARDI 26
NOVEMBRE à 20h30 à la Maison des Associations à Orléans permettra de faire le
point sur la gestion actuelle des services eau et assainissement des communes
de la Métropole puis mettra en perspective les enjeux et les conséquences du ou
des futur(s) mode(s) de gestion choisi(s) par les prochains conseillers
métropolitains.
*Les
associations du collectif: ATTAC, Eau Secours 45, ICEO Olivet, le Mouvement de
la Paix, SPLF45, ANV-COP21
Le
collectif a reçu le soutien de: Europe Ecologie-Les Verts, France Insoumise,
Génération.s Orléans Métropole, Orléans Ensemble, PCF Loiret
Libellés :
assainissement,
citoyens,
contrôle citoyen,
débat,
Eau Bien Commun,
eau potable,
gestion de l'eau,
Métropole,
privatisation,
profits,
régie publique,
service public
mardi 29 octobre 2019
samedi 19 octobre 2019
Vittel: un collectif en passe de remporter la bataille de l'eau contre Nestlé
Libellés :
accaparement,
citoyens,
eau droit humain,
eau potable,
gestion de l'eau,
lobbying,
multinationales,
Nestlé,
préservation de la ressource,
privatisation,
profits
jeudi 3 octobre 2019
jeudi 26 septembre 2019
L'importance des sols dans la lutte contre le changement climatique
13/09/2019
Les terres
nourricières sont soumises à la double pression de l'activité humaine et du
changement climatique. Dégradation, désertification, insécurité alimentaire...
Le GIEC en appelle à une gestion durable des sols.
Le GIEC a officiellement
présenté le 8 août dernier son rapport spécial relatif au changement climatique
et aux terres émergées.
Cet examen, complet, porte
précisément sur le changement climatique, la désertification, la dégradation
des sols, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de
gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres. Nul doute que ce rapport
contribuera à nourrir les réflexions lors de la COP
25 de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(CCNUCC) qui aura lieu en décembre à Santiago, au Chili.
Hommes, terres et climat dans un monde
qui se réchauffe
L'activité
humaine affecte directement plus de 70 % de la surface terrestre libre de glace
de la planète. Et ce alors que la terre fournit la base principale des moyens
de subsistance humaine, y compris l'approvisionnement en nourriture, en eau
douce et en de multiples autres services des écosystèmes, ainsi que la
biodiversité.
Depuis la
période préindustrielle, la température de l'air à la surface de la terre a augmenté presque deux
fois plus que la température moyenne mondiale. Les changements climatiques, y compris l'augmentation de la
fréquence et de l'intensité des extrêmes, ont eu un impact négatif sur la
sécurité alimentaire et les écosystèmes terrestres et ont contribué à la
désertification et à la dégradation des terres dans de nombreuses régions.
Pour autant,
les terres doivent rester productives pour maintenir la sécurité alimentaire en
dépit de la croissance démographique et des effets néfastes du changement
climatique sur la végétation qui ne cessent de croître..
La marge de manœuvre
est donc limitée pour tirer intelligemment parti des terres émergées afin de
faire face.
Désertification, dégradations...
Le rapport
prévient : la dégradation des terres résulte d'une chaîne complexe de causes
rendant difficile la distinction claire entre les facteurs directs et
indirects. Il liste toutefois de manière précise 44 processus de dégradation des terres et leurs liens avec le changement
climatique.
Un sol dégradé
est moins productif, car il est plus difficilement cultivable et perd de sa
capacité à absorber le carbone. Et c'est un cercle vicieux puisque ce phénomène
exacerbe le changement climatique, lequel exacerbe encore la dégradation des
sols à de nombreux égards.
L’agriculture,
la foresterie et d’autres types d’utilisation des terres représentent 23% de
nos émissions de gaz à effet de serre. Parallèlement, les processus terrestres
naturels absorbent une quantité de CO2 équivalant presque au tiers des
émissions dues aux combustibles fossiles et à l’industrie.
Une gestion
durable des terres, y compris la gestion durable des forêts, pourrait prévenir
et réduire la dégradation des terres, maintenir la productivité des terres et
parfois inverser les effets néfastes du changement climatique sur la dégradation
des terres. Il faut entendre par "gestion durable des terres"
l'intendance et l'utilisation des ressources terrestres, y compris les sols,
l'eau, les animaux et les plantes, pour répondre aux besoins humains
changeants, tout en assurant le potentiel productif à long terme de ces ressources
et le maintien de leurs fonctions environnementales.
Parmi les
exemples d'options, on peut notamment citer l'agroécologie (y compris
l'agroforesterie), les pratiques agricoles et forestières de conservation, la
diversité des espèces végétales et forestières, les rotations appropriées des
cultures et des forêts, l'agriculture biologique, la lutte intégrée contre les
parasites, la conservation des pollinisateurs, la collecte des eaux de pluie,
la gestion des parcours et pâturages, les systèmes agricoles de précision.
Ajoutons à cela
qu'environ 500 millions de personnes vivent aujourd'hui dans des zones touchées
par la désertification. Or, éviter, réduire et inverser la désertification
permettrait d'améliorer la fertilité des sols, d'accroître le stockage du carbone
dans les sols et la biomasse, tout en favorisant la productivité agricole et la
sécurité alimentaire.
Prévenir la
désertification plutôt que de tenter de restaurer les terres dégradées reste
préférable, en raison des risques résiduels et des résultats inadaptés
potentiels.
Des impacts en matière de sécurité
alimentaire
Le rapport fait
également ressortir que le changement climatique a une incidence sur les quatre
piliers de la sécurité alimentaire : la disponibilité (rendement et
production), l’accès (prix et capacité d’obtenir de la nourriture),
l’utilisation (nutrition et possibilité de cuisiner) et la stabilité
(irrégularité de la disponibilité).
Des effets qui
seront nettement plus accentués dans les pays à faible revenu d’Afrique,
d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes.
Pour les
auteurs du rapport, des options d'intervention dans l'ensemble du système
alimentaire, de la production à la consommation, y compris les pertes et les
déchets alimentaires, peuvent être déployées et mises à l'échelle pour
favoriser l'adaptation et l'atténuation.
Certains choix
alimentaires impactent moins les terres et la ressource en eau et causent moins
d’émissions de gaz à effet de serre que d’autres. "Les régimes
alimentaires équilibrés riches en aliments d’origine végétale tels que les
céréales secondaires, les légumineuses, les fruits et les légumes, et les
aliments d’origine animale produits de façon durable dans des systèmes à
faibles émissions de gaz à effet de serre offrent de bonnes possibilités
d’adaptation aux changements climatiques et de limitation de ces
changements", selon Debra Roberts, coprésidente du Groupe de travail II du
GIEC.
Il pourrait
également être envisagé une diversification des cultures afin d'être plus
résilient face aux variations climatiques.
Quelles politiques ?
Le GIEC livre
plusieurs clefs au niveau des politiques à mener.
Une
mobilisation générale pour la durabilité, associée à des mesures immédiates,
offrirait les meilleures chances de faire face au changement climatique. Parmi
les conditions à remplir : une faible croissance démographique, une réduction
des inégalités, une meilleure nutrition et une diminution du gaspillage
alimentaire.
Des politiques
climatiques et foncières qui se soutiennent mutuellement auraient le potentiel
d'économiser les ressources, d'amplifier la résilience sociale, de soutenir la
restauration écologique et de favoriser l'engagement et la collaboration entre
de multiples intervenants
Les politiques
s'appliquant à l'ensemble du système alimentaire, y compris celles qui
réduisent les pertes et les déchets alimentaires et influencent les choix
alimentaires, permettraient une gestion plus durable de l'utilisation des sols,
une sécurité alimentaire accrue et des trajectoires à faibles émissions.
L'efficacité de
la prise de décision et de la gouvernance serait renforcée par la participation
des parties prenantes locales (en particulier celles qui sont les plus
vulnérables au changement climatique, notamment les populations autochtones et
les communautés locales, les femmes, les pauvres et les marginalisés) au choix,
à l'évaluation, à la mise en œuvre et au suivi des instruments politiques
d'adaptation au changement climatique.
► Le Résumé à
l’intention des décideurs, une fiche d’information et tous les documents se
rapportant au rapport (en anglais) se trouvent sur une page dédiée du site du GIEC (IPCC).
Camille Vinit, Code permanent
Environnement et nuisances
Source URL: https://environnement.actuel-hse.fr/content/limportance-des-sols-dans-la-lutte-cntre-
le-changement-climatique-0
jeudi 22 août 2019
Un maire breton interdit les pesticides à 150m des habitations.. il se retrouve devant le tribunal !
Le maire de Langouët, Daniel Cueff, a interdit l'usage
des pesticides à 150 mètres des habitations. Cette
décision a été attaquée par la préfète d’Ille et Vilaine, directement sous les
ordres du Gouvernement qui continue à privilégier les intérêts de
l’agro-industrie!
Daniel Cueff était convoqué aujourd'hui, jeudi 22 août, à 9h
devant le tribunal administratif de Rennes ! Décision la semaine prochaine.
lundi 19 août 2019
« Nous venons de subir deux canicules sévères, mais nous n’agissons pas »
Encore des histoires d'eau !
Pour la chercheuse en hydro-météologie, Florence Habets, nous devons tous et toutes faire le maximum pour laisser les pluies venir recharger les réserves d'eau des sols et des nappes profondes (les deux réservoirs naturels importants sur le long terme)
- Ne pas artificialiser les terres (bitumage et bétonnage) même à Olivet (Zac du Centre Bourg) et sur la métropole maintenir la continuité hydraulique des sols et le couvert végétal boisé entre les bâtiments. Il y a urgence : la Loire est en danger et nous aussi avec toutes les centrales qui comptent sur son eau pour refroidir leur cœur radioactif
- ne pas tasser le sols pour maintenir leur porosité naturelle acquise au cours de siècles et de millénaires par l'action du climat cycles d'humectation - dessication) et de la biodiversité (flore, faune, microbio. ) abritée dans le sols.
- arrêter la déforestation pour l'huile de palme pour nos bagnoles
- arrêter les cultures demandant de l'irrigation. Les agriculteurs font de la résistance voire de l'entêtement à garder les méthodes dépassées !
Michel


« Nous venons de subir deux canicules sévères, mais nous n’agissons pas »
Chercheuse en hydrométéorologie, Florence Habets prévient
que les sécheresses vont « augmenter en intensité, en superficie et en
durée ».
Propos recueillis par Martine Valo
Florence Habets est
directrice de recherche CNRS en hydrométéorologie et professeure attachée à
l’Ecole normale supérieure. Elle préside le conseil scientifique du comité de
bassin Seine-Normandie.
Qualifieriez-vous la situation à l’été 2019 comme particulièrement sévère du point de vue du manque d’eau et de l’état des nappes souterraines ?
Le niveau des nappes
est assez bas et l’aridité des sols est très marquée, même si la situation
s’annonce moins grave qu’en 2017 dans le nord de la France. Les précipitations
actuelles vont soulager la végétation, mais ne suffiront ni pour les rivières
ni pour les nappes, car l’hiver a été sec. Il a surtout plu en mai, ce qui
n’est pas efficace pour la recharge des nappes.
Nous commençons à
travailler sur des prévisions à six mois sur ce sujet et nous savons déjà que
les trois prochains mois devraient être chauds et secs. Aussi la question est
surtout de savoir quand le manque d’eau va prendre fin. En octobre ? En
novembre ? En 2018, des préfectures ont pris des arrêtés sécheresse
jusqu’en décembre.
La France n’est pourtant pas le pays le plus touché en Europe…
En effet, mais, avec
le changement climatique, l’occurrence des sécheresses va augmenter en intensité,
en superficie et en durée. Or la France n’a pas la culture de ce phénomène.
En 2018, ce sont des régions peu habituées au manque d’eau qui ont été les
plus touchées : la Bourgogne, la Franche-Comté, l’Artois, la Picardie… Le
territoire de Belfort, notamment, a failli être approvisionné par camions.
Pourtant, les habitants n’ont pas changé leurs habitudes, comme savent le faire
les Espagnols en cas de pénurie. Dans le Doubs, de nouveau touché cette année,
l’eau de cette rivière s’est même enfoncée dans la nappe. Les hydrologues
n’aiment pas ce phénomène à cause de possibles contaminations par des
polluants.
Les agriculteurs et les élus sont nombreux à réclamer des moyens pour garder l’eau en hiver afin de l’utiliser en été. Est-ce une bonne réponse au changement climatique ?
Non, cela ne peut être
qu’une solution de dernier recours. D’abord parce qu’augmenter nos capacités de
stockage avec l’idée que nous pourrons poursuivre les mêmes activités, les
mêmes cultures aux rendements fantastiques, est un leurre. Nos pratiques
agricoles ne sont pas adaptées au changement climatique. Cela peut constituer
par ailleurs une appropriation de la ressource hydrique par l’agriculture
intensive, alors que les tensions sur l’eau vont devenir plus fortes à
l’avenir. En outre, le remplissage de ces infrastructures en automne peut
contribuer à augmenter la durée des pénuries.
Ensuite, construire
des barrages coûte cher et ceux-ci occupent des surfaces prises sur des zones
humides, des terres agricoles, des forêts, contribuant à l’artificialisation
des sols… En France, il y a les grandes « bassines », qui continuent
à être installées en Poitou-Charentes et le barrage litigieux de Caussade. Or
l’eau à l’air libre chauffe et s’évapore, surtout lorsqu’elle est peu profonde,
précisément au moment où l’on en a le plus besoin, l’été. Il y a quelques
années, en Californie, des
millions de boules en plastique avaient été jetées dans un vaste réservoir pour
freiner ce phénomène.
Les grands barrages sont-ils plus pertinents ?
Ils le sont lors de
courtes sécheresses, mais, pour les épisodes pluriannuels, les grandes
infrastructures peuvent avoir des effets pervers, car elles favorisent l’usage
excessif de la ressource. Leur présence rassure a priori, du coup on prend des
mesures d’économie trop tard et le temps nécessaire pour les remplir de nouveau
prolonge la pénurie. Des enquêtes en Chine, en Espagne, aux Etats-Unis ont
montré que, lors de longues sécheresses, les rivières dotées de ce genre
d’infrastructures souffrent davantage que les autres.
N’y a-t-il donc aucune solution ?
Le moyen le plus
efficace de garder la ressource hydrique, ce sont les nappes et les sols qui se
gorgent de volumes conséquents et les transfèrent vers le sous-sol. Nous savons
ce qu’il faut faire à leur égard, mais nous ne le faisons pas. Les moyens
d’améliorer le stockage de l’eau dans la nature sont les mêmes que pour lutter
contre les nitrates : planter des haies, protéger les zones humides,
arrêter l’artificialisation des terres… Nous venons de subir deux canicules
sévères, mais nous n’agissons pas. Acheter un climatiseur ne va pas résoudre le
problème ! Même les conifères de la forêt de Fontainebleau sont en train
de mourir parce que le manque d’eau les empêche de se défendre contre certains
insectes… Le changement de mentalité devrait arriver plus vite. Dans dix ans,
on aura perdu beaucoup.
samedi 3 août 2019
samedi 27 juillet 2019
samedi 20 juillet 2019
mercredi 17 juillet 2019
Un coup de gomme.. et hop! les cours d'eau disparaissent des cartes.. Où comment les agriculteurs avec l'aval des préfets contournent la loi sur l'eau
Pour lire la vidéo:
Inscription à :
Articles (Atom)