Malgré un délégataire présent
depuis 30 ans et qui spolie de manière scandaleuse ses habitants,
l'agglomération Montargoise (AME) a décidé de confier à nouveau la gestion de
son eau à un opérateur privé.
Eau Secours s'était déjà
interrogé sur la gestion de l'eau et de l'assainissement de l'AME par la
Lyonnaise, sur l'opacité de cette gestion.. et sur le rôle des élus.
Une facture délirante..
Les habitants de l'agglomération Montargoise floués par la Lyonnaise
A l'illustration des 2
articles qui précèdent, la décision de l'AME qui aura tout avalisé de la part
de la Lyonnaise est révoltante mais pas surprenante.
Voici en quelques articles un
résumé de ce qui s'est joué cette année:
1) L'agglomération Montargoise se prépare à revoir le
mode de gestion de l'eau
La République du Centre - le 5 octobre 2016 |
3) Avis de concession pour le service public d'eau potable
La lecture de ces différents
documents amène plusieurs commentaires:
Comment peut-on renouveler un
mode de gestion qui s'est montré opaque et particulièrement coûteux pour les
habitants de l'AME avec un prix du m3 d'eau supérieur à 4,80€ et des versements
de 1,2 à 1,8 millions d'euros effectués à la Lyonnaise pour des travaux qu'elle
n'a jamais effectués?
Où est l'idéologie? Chez les
tenants de la régie alors que la plupart des collectivités passées en régie ces
dernières années ont baissé très sensiblement le montant de la facture d'eau,
amélioré la qualité des réseaux et parfois celle de l'eau distribuée, avec une
gestion transparente qui associe les usagers.. ou chez les partisans du privé
qui promettent simplement de contrôler davantage leur opérateur privé en
renouvelant un mode de gestion pour le moins défaillant?
Pas loin de 20% de l'eau
produite disparaît dans le réseau de distribution, ce qui représente quand même
entre 600 000 et 700 000 m3
d'eau. Nier la qualité médiocre de ce réseau en accusant les gens du voyage d'être
responsable du mauvais rendement est nauséabond.. et délirant, car ces volumes
d'eau correspondent à la consommation moyenne annuelle de 15 000 personnes.
La durée de la concession est
fixée à 10 ans mais prolongeable par avenants.
Les multinationales qui
contestent la loi Brottes et ses conséquences, les coupures et les réductions
du débit de l'eau pour impayés sont interdites dans les résidences principales,
essaient de faire payer aux collectivités leur "manque à gagner". Il
va falloir être vigilant avec le contrat..
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