C’est sous ce titre que la revue UFC-QUE CHOISIRde Février 2014 présente un dossier sur la qualité de l’eau du robinet en France et les
conclusions qu’elle en tire par comparaison à l’étude qu’elle avait publiée en
2012 et qui portait sur les 36 600 communes. Cette étude est accessible par internet à
l’adresse suivante :
La qualité de l’eau y est évaluée via 6 critères de pollution :
bactériologiques, teneur en aluminium, radioactivité, pesticides, nitrates et
sélénium. Critère par critère la revue
publie une cartographie des endroits où se manifestent les dépassements des
normes sanitaires. Les trois derniers,
directement associés aux activités agricoles intensives, apparaissent nettement
les plus critiques.
Cette enquête ne concerne que ces 6
critères, alors que les analyses de l’Agence de Santé portent sur une centaine.
Sans surprise, l’agriculture reste la source principale de cette
distorsion et l’Orléanais côté nord de la Loire en est affecté de façon directe
comme le montre la cartographie ci-contre*
Les conclusions tirées par
UFC-QUE CHOISIR rejoignent tout à fait ce que dénonce EAU SECOURS
ORLEANAIS-45 dans son action
citoyenne : des traitements sophistiqués et coûteux prennent le pas sur
une réelle politique de préservation et amélioration de la ressource. EAU
SECOURS ne peut que souscrire à ce que UFC souligne dans cette
enquête :
- des investissements des agences de l’eau (13,3 milliards d’euros pour 2013-2018) pour
dépolluer plus que pour prévenir les pollutions
- un laisser-aller au lieu d’un renforcement en
protection des captages
EAU SECOURS ORLEANAIS-45 reste plus que jamais mobilisée
pour l’objectif dont UFC-Que Choisir souligne l’importance dans sa
conclusion: « Aux agences de l’eau de mobiliser
des moyens beaucoup plus importants sur la prévention des pollutions, notamment
agricoles, par le biais des soutiens financiers aux agriculteurs utilisant une
faible quantité d’intrants ou par la mise en place de mesures
agroenvironnementales. »
* certaines données (ex Ingré) sont remises en question et font l’objet de
rectificatifs
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