Destinée à la Métropole:
1/ 850 millions de
personnes n’ont pas accès à l’eau potable et c’est le cas de plus d’un habitant
sur trois pour de nombreux pays africains. La solidarité mondiale face aux dégâts
du réchauffement climatique doit et peut s’exprimer dans ce domaine vital. Les
collectivités peuvent donner jusqu’à 1% de leur budget eau potable à des
actions concrètes d’accès à l’eau. EAU SECOURS soutient cette idée : ceci
pourrait représenter plus de 100.000 euros par an pour ORLEANS METROPOLE
2 / En France une loi
interdit les coupures d’eau potable. EAU SECOURS s’est battue contre des
coupures illégales, comme d’autres l’ont fait ailleurs. Ces batailles ont permis de faire condamner
une multinationale comme VEOLIA pour de telles coupures illégales.
3 / En Orléanais,
c’est maintenant que se joue le devenir de notre service public d’eau potable.
En effet, tous les contrats et marchés EAU et ASSAINISSEMENT prennent fin au
même moment en 2023 et la suite se prépare dès maintenant.
ORLEANS METROPOLE a
confié au privé l’étude d’un schéma stratégique pour l’avenir à 20 ans de ce
bien commun EAU POTABLE. Qui le
sait et quand les citoyens usagers seront-ils consultés ?
EAU SECOURS fera tout
pour que les citoyens, qui sont les payeurs, obtiennent la mise en place d’une
forte régie publique, seule à même de garantir l’avenir face aux intérêts de
grands groupes comme SUEZ et VEOLIA déjà bien implantés en Orléanais. C’est ce que réclame la charte pour l’EAU
BIEN COMMUN élaborée par EAU SECOURS
Nous avons conscience
que seul un fort mouvement citoyen arrivera à imposer cette garantie
d’avenir.
C’est pour cela que
EAU SECOURS, ATTAC, ICEO ont décidé d’organiser le Vendredi 1er
Février une première réunion publique avec Thierry USO, responsable du groupe
EAU au bureau national de ATTAC, membre actif de l’eau au niveau européen et
acteur essentiel de la régie publique de la métropole montpelliérenne.
Venez-y nombreux pour en
parler et lancer avec nous ce mouvement citoyen pour l’EAU BIEN COMMUN POUR
TOUTES ET TOUS.
Destinée à la Préfecture:
Quand on
restaure le cours des rivières, quand on restaure les zones humides on augmente
la biodiversité et on lutte efficacement contre le réchauffement climatique, et
ça, c'est un des rôles des Agences de l'Eau.
Dans le Loiret, l'eau du robinet provient de nappes souterraines.
On en dénombre 8, dont 7 polluées par les pesticides. La Nappe de Beauce est la
plus touchée avec plus de 200 pesticides détectés.
Sans parler
de l'interaction entre les pesticides dont la toxicité est non évaluée, on doit
s'inquiéter car, parmi ces pesticides, il y a des perturbateurs endocriniens.
Or, contrairement aux pesticides, on ne peut avec les perturbateurs
endocriniens se référer à un taux de concentration dans l'eau en dessous duquel
ces produits seraient "sans danger"... puisqu'ils agissent sur
l'organisme à des doses infinitésimales.
Les
femmes enceintes et les bébés sont particulièrement vulnérables à ces poisons..
mais en réalité tout le monde peut en être affecté.
Leur
présence dans l'eau, ou ailleurs, est inacceptable et leur utilisation doit
être totalement interdite.
Ces résultats sont la conséquence d'un système fou qui privilégie
systématiquement la productivité au détriment de la santé des citoyens. Il est
plus que temps d'inverser ces priorités!
Pourquoi
ce discours devant la préfecture alors qu'on pourrait le tenir devant d'autres
lieux de pouvoir... parce que le Préfet représente l'Etat!
Or,
l'Etat a de très lourdes responsabilités sur le manque de qualité des Eaux de
toute nature et sur la mauvaise gestion de l'eau.
1°) par sa
politique qui favorise l'agriculture conventionnelle, grande utilisatrice de
pesticides et d'engrais de toutes sortes, grande consommatrice d'eau.
2°) par
le détournement effectué par l'Etat d'une partie de nos factures d'eau destinée
aux Agences de l'Eau, dont le rôle est d'améliorer la gestion et la qualité des
eaux.
L'Etat
ponctionne en effet ¼ des ressources de ces agences, c'est un impôt déguisé!.. mais
comme ça ne suffisait sans doute pas, il s'est désengagé en 2018 du financement
de la Biodiversité, des Parcs Nationaux, de l'Office National de la chasse etc.
etc... et a transféré tout ça aux Agences de l'Eau. Notre facture d'Eau sert
ainsi à financer des secteurs entiers qui n'ont rien à voir avec l'eau.. On est
bien loin du dogme "l'eau paie l'eau" instauré à la fin des années
90..
Les conséquences de ces
choix de l'Etat: les Agences de l'Eau passent une partie importante de leur
budget à "réparer" les conséquences de l'agriculture conventionnelle tant
sur la qualité de l'eau que sur sa gestion, avec un budget réduit, et c'est
fait au détriment de la préservation des cours d'eau et de la protection des
zones humides
Quand on
restaure le cours des rivières, quand on restaure les zones humides on augmente
la biodiversité et on lutte efficacement contre le réchauffement climatique, et
ça, c'est de moins en moins le rôle des Agences de l'Eau.
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