mardi 6 mai 2014

Des nouvelles des Phyto-Victimes





Emissions France Inter sur l'agriculture



Voici les liens pour réécouter deux émissions de CO2 mon amour (France Inter):
- le premier vous permet d’accéder à un débat entre Pierre Rabhi et Jean-Marie Pelt dans lequel l’agriculture est évoquée (à partir de la 23è minute), avec notamment une partie consacrée au nombre croissant de maladies chez les agriculteurs.




- le second lien permet de réécouter l’enregistrement fait lors du Salon de l’Agriculture 2014.







Enfants et pesticides


Générations Futures a publié les résultats d’une enquête s’intéressant aux enfants exposés aux pesticides perturbateurs endocriniens.



Voici également l’article paru dans Le Monde au sujet de cette enquête :



Des enfants exposés à des centaines de résidus pesticides

Le Monde.fr | 29.04.2014 à 08h46 • Mis à jour le 29.04.2014 à 10h44


 

L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, une étude sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes. Leur singularité est d'affecter les organismes à des doses très faibles, spécifiquement lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance).
Pour cette étude concernant des enfants en âge d'être scolarisés, l'association a fait prélever des mèches de cheveux sur 30 enfants vivant dans des zones de cultures céréalières, dans une zone viticole, dans des zones maraîchères, arboricoles (pommiers et cerisiers) ou en ville.

EN FONCTION DE LA PROXIMITÉ D'UNE « ZONE PULVÉRISÉE » 
D'après le questionnaire déclaratif rempli par les parents au moment du prélèvement, un tiers des enfants participant à l'enquête étaient scolarisés dans un établissement se trouvant à moins de 50 mètres d'une zone agricole où des pesticides sont pulvérisés. Pour les 70 % restants, l'école est située à moins de 1 kilomètre de tels lieux. Soixante-trois pour cent des enfants ont leur résidence principale à moins de 50 mètres d'une « zone pulvérisée ». Les 36 % restants se situent à moins de 200 mètres de telles zones. Par ailleurs, indique l'association, 14 % des enfants ont reçu un traitement antipoux à base d'huiles essentielles ou d'huile de coco. De même, selon les données déclaratives, 26,6 % des enfants ont été exposés à des insecticides ménagers de type antimoustiques, antipuces pour animaux… dans les trois mois précédents le prélèvement.


Ophélie Robineau
Chargée de mission Phyto-Victimes






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