jeudi 3 avril 2014

Quelques nouvelles...

Dans le Montargois

La conférence " Eau, premier maillon de la vie, de la chaîne alimentaire " organisée le 27 mars au lycée agricole du Chesnoy par les Amis du Monde Diplomatique a rencontré un franc succès.
185 personnes et 2 classes qui avaient effectué tout un travail sur l'eau et réalisé une expo "l'eau dans la ville" sont venues écouter Pierre Mollo, biologiste expert en plancton, puis Anne Le Strat, présidente d'Eau de Paris qui ont tour à tour présenté leurs actions pour la qualité de l'eau et leurs convictions.

Des écosystèmes aquatiques... aux pratiques agricoles, avec les déséquilibres et les pollutions que l'usage massif d'engrais et de pesticides entraînent dans le milieu marin, dans les eaux de surface et dans les eaux souterraines... en passant par les périmètres de captage, les stations d'épuration et l'agriculture biologique... la soirée a été riche!... mais pas moins que le débat qui a suivi cette présentation.

Des agriculteurs ont en effet contesté une partie des conclusions des 2 conférenciers sur les pratiques agricoles et leurs conséquences environnementales, ont remis en cause le système d'indemnisation pour les agriculteurs "touchés" par l'extension des périmètres de captage, abordé le manque d'efficacité des stations d'épuration à l'origine de nombreuses pollutions du milieu aquatique...

Ce débat, animé mais sans débordement, était vraiment intéressant car il a mis en évidence des divergences ou des contradictions
- entre l'agriculteur endetté, qui doit rentabiliser son exploitation en produisant le plus possible, et l'usager qui pense à sa santé et qui voit sa facture d'eau s'envoler à cause des pollutions d'origine agricole

- entre l'obligation de protéger l'eau et le manque de moyen et de volonté politique pour faire appliquer  le "Grenelle de l'environnement"  
et la directive cadre Européenne sur l'eau.

- dans l'usage des mots et ce qu'il recouvre: les pesticides sont pour l'agro-business des produits phytosanitaires. C'est-à-dire qu'ils soignent les plantes! C'est une belle manière de masquer leur toxicité..    

Ce débat a au moins permis aux différents intervenants de s'écouter et d'échanger si ce n'est de se comprendre.

Les organisateurs ont appelé à la fin de cette soirée à la création d'un groupe "Eau" sur le montargois. Si vous êtes intéressés ou si vous voulez les joindre:





A Saint-Jean-de-Braye

Oxylane, dont l'implantation sur des espaces naturels ou cultivés est rejetée par une partie des Abraysiens   http://splf45.blogspot.fr/ se construira, si ce projet aboutit,  sur une zone humide. Il y aura inévitablement des conséquences environnementales...

La République du Centre - 1er avril 2014





1 commentaire:

  1. Nos pollutions orléanaises via les ruissellements de nos rues, les égouts qui débordent, les désherbants de nos trottoirs ou de nos jardins vont finalement arriver dans la mer et provoquer aussi la dégradation de la qualité du plancton, qui ne peut plus nourrir les alevins, les huîtres, les poissons ... donc les pécheurs. Et voilà les conséquences de l'utilisation de produits très dangereux !

    RépondreSupprimer